Valeur nutritionnelle

La myrtille cultivée a un apport en sucre et en fibres similaire à la moyenne des fruits. Bonne source de manganèse, de vitamines C et K, elle fournit en plus faibles proportions de nombreux autres micronutriments : vitamines E et du groupe B, potassium,  magnésium, cuivre, fer, polyphénols…

De nos jours, elle compte parmi les remèdes prescrits en phytothérapie pour calmer la diarrhée, améliorer la vision nocturne ou soulager les troubles circulatoires veineux.

Grâce à leur richesse en anthocyanines, les myrtilles vont freiner l’absorption des sucres après les repas ce qui contribue à une meilleure régulation de la glycémie. Riche en polyphénols, la myrtille est bénéfique pour les vaisseaux sanguins et le stress oxydatif des muscles.  Les polyphénols permettraient aussi de réduire la quantité des lipides dans les cellules graisseuses (adipocytes) en favorisant leur dégradation. La myrtille est aussi excellente pour les fonctions cérébrales et aurait un effet anti-cancer.

Bien la choisir et la conserver

Choisir les fruits les plus charnus, ni écrasés, ni flétris, ni moisis. Tandis que la myrtille sauvage est très fragile et doit être consommée dans les 24 heures, la myrtille cultivée est plus résistante et peut se conserver jusqu’à 1 semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Cette dernière peut également être congelée, ses grains, au préalable rincés et séchés, étant disposés sur un plateau le temps de durcir : néanmoins, une fois décongelée, elle rend beaucoup de jus et doit être réservée à la préparation de coulis ou de sirops.

Idées recettes

De façon à profiter pleinement de ses micronutriments, il est préférable de manger la myrtille crue.Elle est également délicieuse dans de nombreuses recettes :

  • Avec un yaourt ou un fromage blanc agrémenté de quelques amandes effilées ou noisettes concassées.
  • En salade de fruits de saison, avec de la pêche, de la poire ou d’autres fruits rouges : framboise, groseille, cassis…
  • En tarte.
  • Incorporée dans un blanc manger ou une panna cotta
  • En salade sucrée/salée, avec une salade verte (laitue, frisée…) et des foies de volaille poêlés.
  • En coulis cru, mixée avec du sucre ou du sirop d’érable et du jus de citron : pour agrémenter un riz au lait, de la glace à la vanille, une génoise…
  • En sorbet, à base de coulis cru et adouci d’un yaourt brassé.

La myrtille peut aussi servir à confectionner des muffins, un clafoutis ou un crumble ou encore de la confiture ou de la gelée.

Confiture de myrtilles

  • 1 kg de myrtilles fraîches
  • 700 g de sucre cristal
  • 25 cl d’eau
  1. Trier et laver les myrtilles. Adapter les proportions d’eau et de sucre avec la quantité de myrtille une fois triées.
  2. Mettre l’eau et le sucre cristal dans la marmite. Porter à ébullition tout en remuant régulièrement puis maintenir une légère ébullition durant 5 minutes.
  3. Ajouter les myrtilles dans le sirop, porter à ébullition et laisser frissonner doucement environ 1h15 en remuant très régulièrement et en veillant à ce que la confiture n’attache pas au fond de la marmite. Pendant ce temps, laver les pots à confiture et les ébouillanter.
  4. Vérifier la consistance en déposant une goutte de confiture sur une assiette froide. En inclinant légèrement, si la goutte se fige et ne coule pas, c’est que la confiture est prête.
  5. Remplir les pots de confitures à l’aide d’un entonnoir, bien les refermer puis les retourner. Déguster après refroidissement